L'organisation du Championnat de distribution des Porteurs des Journaux suit son cours. Un premier contact a eu lieu avec diverses personnalités journalistiques susceptibles de nous aider à donner à cette épreuve toute l'ampleur qu'elle mérite. Le règlement définitif ainsi que la liste des prix sont à l'étude. Sous pensons pouvoir les communiquer dans notre prochain numéro.
Voici, en attendant, l'historique du championnat des porteurs:
Ce fut Bourotte qui inscrivit le premier son nom au palmares.
En 1906, ce fut l'excellent spécialiste de primes Morel, qui décrocha la timbale devant Maitron.
En 1907, Maupas (un vrai porteur) se fit régler par Weill. Le même Maupas fut second encore en 1908, derrière Moins. En 1909 et 1910, il ne put pas prendre part au championnat, étant au régiment. Ce fut Libeaud, notre ex-chasseur de primes, qui gagna en 1909 et Zimmer, l'actuel chef de distribution de l'Intransigeant, qui gagna en 1910.
En 1911, Maupas fit une brillante rentrée, en réglant Derone, qui venait de gagner Paris-Trouville.
En 1912, Maupas gagne encore devant Brocco, le propre Frere de notre national Maurice. Il se fait battre par Gerbaud en 1913. Il gagne encore en 1914, mais il se fait disqualifier pour avoir change de machine.C'est Lorgeou, notre vieille connaissance, qui profita de l'aubaine.
On trouve d'ailleurs, dans le palmares, les noms de Gatier et Border, qui dirige actuellement le service des courses de Jean Thoman, et celui du père "Caillot" qui gagne la catégorie des vétérans et se crée ainsi une popularité énorme dans le monde des amateurs.
Depuis la guerre, Fay gagne en 1920 et 1921 voit la victoire de Flahaut.
Comme en peut le voir par l'exposé ci-dessus, Maupas, qui n'a jamais possede de license à l'U.V.F., a su, par sa science du métier de porteur, s'approprier un nombre intéressant de places d'honneur.
Disons, en passant, que les porteurs gardent à Georges Parent, notre grand stayer disparu, un souvenir ému, car il était, lui aussi, des leurs.
Cette resurrection du Championnat était donc néccesaire.
Une liste des prix très imposante viendra récompenser les efforts de ces laborieux qui servent la pensée en la véhiculant, au mépris des taxis, sur les exemplaires que nous leur confions.
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